J'éduque, donc je lis - 06/2022

J'éduque, donc je lis

 

 

 

 

 

 

 

 

1

 

Andreea Capitanescu Benetti, Caroline Letor, Suzanne Guillemette (2022). Les nouvelles formes du travail scolaire. Changer l’école pour la renforcer ? Montpellier : Presses Universitaires de la Méditerranée – PULM.

Toute organisation du travail scolaire a une importance définitive sur la réussite éducative de l’école. D’où l’importance majeure de l’interroger. En se souvenant déjà que le mode de travail qui s’est développé dans notre école, le simultané, a eu un tel succès qu’il est devenu « la forme scolaire » de référence chez nous, paraissant immuable. À tel point que les créations d’autres formes de travail scolaire demeurent bien souvent ignorées par la recherche. Les auteur·es internationaux de cet ouvrage, dans un souci d’une école pour tous et toutes, nous prouvent que d’autres formes de travail scolaire non seulement sont possibles, mais existent et sont recherchées. Et révèlent la dose d’audace qu’il faut pour oser bousculer les coutumes de travail dans les écoles, en formation des enseignant·es, comme dans les tiers lieux éducatifs et lieux de pilotage. Pour que toute éducation soit émancipatrice.

 

 

2

 

Stefanie Rienzo. (2022). Rencontrer les parents. Malentendus, tensions et ambivalences entre l’école et les familles. Éd. Université de Genève. Cahiers 145- Section des Sciences de l’Éducation.

Voilà une entrée intéressante dans les coulisses d’entretiens entre enseignant·es et parents. Non pas parce que cette recherche montrerait qu’enfin les représentations négatives des enseignant·es à l’égard des parents de milieux populaires ont changé. Ou que la connivence des enseignant·es avec les parents des classes moyennes et une forme de soumission aux parents des milieux favorisés n’existent plus. Mais parce que, justement, tout cela perdure. Et dans des contextes où les enseignant·es sont aujourd’hui converti·es au principe de la collaboration avec les parents. Comment expliquer que rien ne change vraiment ? Que les rencontres régulières ne parviennent pas à modifier les représentations sociales des enseignant·es et les effets inégalitaires de ces formes différentes de relations aux familles ? Pour comprendre, l’auteure a pris le parti d’aller voir de près comment les choses se passent lors des entretiens.

 

 

3

 

Anne-Marie Chartier (2022). L’école et l’écriture obligatoire. Éd. Retz.

L’auteure nous fait découvrir l’histoire de l’écriture scolaire. Hors des clichés, elle la raconte à partir de la France. Que d’échos à ce que nous avons vécu et vivons ici ! À partir d’archives qui nous accrochent d’emblée – cahiers d’écolièr·es, rapports d’inspection –, elle nous renvoie à la pratique de notre propre écriture scolaire d’élève ou d’enseignant·e. Et nous surprend à n’avoir jamais vraiment compris des éléments essentiels de son évolution. Comme cette porte prise par l’écriture pour pénétrer dans l’école, que fut la récitation des textes à apprendre par cœur. Prières, poésies. En nous faisant découvrir, en historienne, la genèse de cette écriture scolaire, elle met à notre portée l’importance du contexte socio-culturel. À l’heure où les doigts courant sur les claviers ont remplacé la plume et le stylo, elle nous donne envie de questionner l’écriture que nous imposons aujourd’hui à nos élèves.

 

 

4

 

Marie-Louise Zimmermann-Asta & Jean-Luc Zimmermann (2022). Stratégies pour enseigner – apprendre. Le vitrail pédagogique. Éd. Chronique sociale.

On connait le travail mené en formation d’enseignant·es par ces pédagogues. Leur traitement de ces questions : comment aider les apprenant·es, en tenant compte de leur fonctionnement mental ? Comment développer leur autonomie dans leur compréhension même de ce fonctionnement ? Et réaliser une évaluation qui les laissent auteur et acteur, auteure et actrice de leur formation ? Comment nous permettre de toujours mieux comprendre les phénomènes de groupe pour réagir en formateur, en formatrice ?

Ce vitrail pédagogique leur permet de repasser par des essentiels de leurs propositions et faire surgir leurs dernières découvertes. Comment ne pas apprécier la transparence de chacune des pièces de leur vitrail ? Comme ce regret de ne pas avoir découvert plus tôt tel·le auteur·e. Ou ce mini trésor d’animation : il faut être au moins trois pour faire du travail du groupe. Évident ?  Pourquoi alors ne pas cesser de mettre les enfants en binômes …

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