Depuis sa création, le SER a toujours milité en faveur d’une École romande et d’une étroite collaboration des cantons en matière de formation. La Convention scolaire romande (CSR) a de fait marqué une étape importante dans ce processus intercantonal de rapprochement, de collaboration et d’harmonisation. 

Aujourd’hui, nous ne pouvons que saluer les efforts consentis et surtout les réalisations qui en ont découlé – le PER, les MER ou encore la plateforme ESPER pour n’en citer que les plus connues. Nous pouvons aussi sans autre affirmer que la coopération mise en place est largement positive et a produit de nombreux bénéfices. La machine tourne bien, un doux ronronnement s’en fait l’écho. Mais le SER pense qu’il est temps d’enclencher une nouvelle vitesse afin de renforcer cette harmonisation.

Plusieurs domaines permettront ce renforcement: la mise en place du Plan d’études numériques, les moyens d’enseignements, la révision des grilles horaires et les formations qui en découleront; la protection de la santé dans les établissement scolaire; la révision de la formation initiale des enseignant·es dans le cadre des conditions minimales de la reconnaissance des diplômes; la mise en place de normes reconnaissant la part incompressible du travail dans les cahiers des charges des enseignant·es ou encore la mise en pratique dans les nouveaux moyens d’enseignement du français des règles d’orthographe adoptées en 2002. Mais surtout, le SER souhaite que les cantons aient le réflexe de se coordonner le plus souvent possible, en élaborant des recommandations dans tous les domaines relatifs à l’instruction publique, à la formation et à l’éducation qui ne sont pas expressément mentionnés dans la CSR. 

Un renforcement de la collaboration sera bénéfique pour tous et toutes, élèves, enseignant ·es et autorités.