SPFF: Beaucoup de choses à dire… - 05/2022

SPFF: Beaucoup de choses à dire…

ODE … Qu’est-ce donc ?

Objectifs, développements et évaluation …

Ordonnance de conduite, par objectifs, du développement et de l’évaluation :

« Le système ODE a pour mission d’être un soutien à la conduite du personnel. Il accompagne les échanges entre supérieur·e hiérarchique et collaborateur et collaboratrice, notamment concernant les tâches de fixation d’objectifs et les discussions sur le développement personnel. Ce système simple d’usage permet de suivre l’ensemble de ses collaborateurs et collaboratrices de manière transparente, uniforme et équitable. »

« Il repose sur quatre axes : privilégier le dialogue, fixer des objectifs clairs, définir un plan de développement et suivre la réalisation des objectifs. Le but d’ODE est d’unifier les pratiques de conduite du personnel et de renforcer les échanges, la motivation et le soutien. »

Ce projet officiel, dont vous avez ci-dessus des extraits, a été mis en consultation en début d’année et la FAFE ( Fédération des associations fribourgeoises d’enseignants ) a été consultée. Les différentes associations faisant partie de cette dernière se sont réunies afin de mettre en commun leurs interrogations, leurs craintes et leurs retours, ce qui a permis ensuite de répondre de façon commune.

De nombreuses questions restent en suspens, mais ce projet ( modifié par rapport à celui prévu pour les autres employé·es de l’État ) nous parait malgré tout assez adapté.

Les associations professionnelles ne sont pas contre l’évaluation des enseignant·es, bien au contraire. En effet, évaluer peut servir à repérer certaines difficultés, mais peut aussi mettre en valeur un travail bien fait. Cette évaluation dépendra bien évidemment fortement des directions et de la formation que les directeur·trices recevront à ce sujet.

 

 

Quelle place pour l'éducation numérique

Le projet de stratégie cantonale d’éducation numérique de l’école obligatoire a été présenté en conférence de presse le 30 mars dernier. Il est maintenant en consultation jusqu’au 30 juin prochain.

La SPFF y répondra et vous pouvez sans autre nous faire vos retours et commentaires dont nous tiendrons compte. Le lien direct se trouve dès à présent sur le site internet de la SPFF ( spff.ch ).

Le numérique fait clairement partie de nos vies actuelles et l’école doit s’y adapter. Mais de nombreuses interrogations demeurent, notamment au niveau de la formation pour les enseignant·es qui n’est pas encore très claire. Les formateur·trices craignent de ne pas avoir assez de temps pour former tous·tes les enseignant·es, ce d’autant plus qu’il y a de grosses différences de niveaux en ce qui concerne les compétences informatiques de chacun·e.
Par ailleurs, introduire l’éducation numérique dans la grille horaire pour les 7-8H ne sera pas une mince affaire et nos inquiétudes à ce sujet sont importantes. En effet, l’introduction de l’anglais dans la grille horaire il y a quelques années s’était déjà révélée peu simple.

La SPFF se réjouit bien sûr d’être partenaire de la DFAC ( Direction de la formation et des affaires culturelles ) afin de trouver des solutions à toutes ces interrogations.

Les enfants, nos élèves, sont baigné·es dans le monde du numérique de plus en plus tôt et il est important qu’iels apprennent à utiliser les différents outils à leur disposition. Mais entre un programme scolaire de plus en plus chargé, des effectifs de classe en constante augmentation et des sollicitations toujours plus nombreuses de toutes parts, ne devrions-nous pas remettre l’élève et ses besoins au centre ? Un tel budget ne pourrait-il pas être utilisé un peu différemment ? 

 

Précision

Dans les pages fribourgeoises de l’Educateur de mars dernier, un retour sur la rencontre avec le SESAM – Service de l’enseignement spécialisé et des mesures d’aide – du 23 février vous était proposé. Une petite précision est à faire suite à cet article.

Nous parlions du fait qu’une formation en cours d’emploi serait proposée afin de pallier le manque d’enseignant·es spécialisé·es. Ce projet de formation ne vient pas du SESAM proprement dit, mais de la DFAC ( Direction de la formation et des affaires culturelles ), et c’est le rôle du SAfU (Service des affaires universitaires) de conduire les réflexions et la mise en place, soutenu par les services de l’enseignement ( SESAM-DOA-SEnOF ) et en étroite collaboration avec le Département de pédagogie spécialisée de l’Uni.

 

Bulletins scolaires : limitons le gaspillage ?

Nos bulletins scolaires sont en phase de changement, de bleus ils deviennent roses. Le format reste le même, l’intérieur aussi, des fourres ( plus nombreuses, seul changement notable ) dans lesquelles nous glissons les feuilles imprimées pour chaque élève. Ceci est évidemment en lien avec l’évolution de l’évaluation, ce que personne ne met en question. De plus, il faut davantage de fourres pour certain·es élèves avec un programme adapté, certes.

Cette année déjà, les élèves de 1H bénéficient de ce nouveau bulletin. Mais pour la rentrée scolaire prochaine, tous·tes les enseignant·es doivent en commander et les changer pour chaque élève de tous les degrés. Est-ce bien nécessaire et si urgent ? Comment comprendre cette façon de faire à l’heure où le respect de l’environnement et la limitation du gaspillage sont des thèmes de société importants ? En tant qu’enseignant·es, nous nous devons d’être des exemples afin d’éduquer les enfants au développement durable. Il semblerait donc plus judicieux de faire ce changement en commençant par la base, soit chez les 1H comme cela a déjà été fait, et de continuer ainsi à chaque rentrée. Dans quelques années, ils seront uniformisés et cela éviterait un gros gaspillage tant écologique qu’économique.

Un groupe d’enseignant·es a écrit sur ce sujet à notre nouvelle conseillère d’État, Sylvie Bonvin-Sansonnens, qui a promis une réponse. Celle-ci arrivera après la rédaction de cet article, des nouvelles dans le prochain numéro.

 

Élèves ukrainien·nes

La FAFE ( Fédération des associations fribourgeoises d’enseignant·es ) et l’ADEP ( Association des directions d’écoles primaires ) se sont unies pour demander une rencontre avec la Task Force DFAC, afin de pouvoir échanger concernant la scolarisation des enfants ukrainien·nes dans les degrés de l’école obligatoire et du post-obligatoire.

Tous les intervenant·es autour de l’école sont conscient·es que l’accueil et la scolarisation de ces enfants sont prioritaires. Mais cela demande une organisation au sein des établissements qui n’est pas anodine. Les associations professionnelles aimeraient donc pouvoir échanger concernant les interrogations et inquiétudes que cela soulève :

• conditions d’accueil adaptées ;

• encadrement social, psychologique et scolaire des enfants ;

• engagement de personnel supplémentaire ;

• organisation de cours de langue ;

• effectif des classes pour la rentrée ;

• nécessité de ressources supplémentaires ;

• communication aux associations.

Nous soulignons leur importance en faisant référence au communiqué de presse du SER du 24 mars dernier. Ces enfants et leurs familles doivent pouvoir retrouver un cadre de vie apaisant et essayer de se créer de nouveaux repères. Leur vie est chamboulée plus que jamais et chacun·e se doit de pouvoir les aider au mieux. Cela ne doit pas se faire dans la précipitation et il est primordial qu’un accompagnement adapté soit mis sur pied. Il faut veiller à ce que ces enfants puissent bénéficier d’un encadrement idéal pour leur scolarisation, mais aussi les autres élèves qui sont fortement touché·es par cette situation particulière. Le suivi des objectifs et du programme habituel s’en trouve forcément impacté ou modifié. Les enseignant·es ont donc besoin d’informations claires et précises au sujet de cette situation totalement nouvelle.

Les enseignant·es ont l’habitude de s’engager et de se mobiliser pour leurs élèves, et iels le font encore, à n’en pas douter, depuis le début de cette crise, mais ont clairement besoin de soutien. Un accompagnement adapté ne peut se faire sans ressources et la prochaine rentrée scolaire approchant, les associations professionnelles se doivent de demander à ce que les autorités engagent tout ce qu’il est nécessaire afin de pallier cette situation de la meilleure façon possible.

Le sujet devait être traité lors d’une rencontre avec notre nouvelle conseillère d’État qui a eu lieu le 10 mai, après la rédaction de ces lignes. Des nouvelles pourront donc vous être données dans le prochain Educateur. 

 

 

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