Qui aime bien ...

Qui aime bien ...

Rares sont les jours qui passent sans qu’un média ne mentionne – en une évidemment – une agression, incivilité ou autre infraction commises par un jeune. Au point qu’il est aujourd’hui communément admis que les violences dues aux moins de 18 ans sont en constante augmentation. Sorti des titres fracassants, qu’en est-il dans le terrain? La délinquance juvénile est-elle vraiment en hausse? Comment la société en général et plus particulièrement la justice gèrentelles le phénomène? Faut-il punir, exclure, cadrer, éduquer? Au XIXe siècle déjà, la société hésitait, pour traiter les enfants en délicatesse avec la loi, entre mesures répressives et mesures éducatives, signale le dossier du présent numéro (p. 26). Les secondes ont peu à peu pris le pas sur les premières qui subsistent toutefois dans l’arsenal de la prise en charge. Si les chiffres officiels démentent l’augmentation du nombre des délits perpétrés par des jeunes (p. 28, p. 37), la nature de ces délits a changé: «Le racket et l’extorsion deviennent notre pain quotidien depuis les années 2000  (…) De plus, nous traitons plus d’affaires de moeurs», remarque une juge des mineurs. «Plus que d’autres, ces enfants ont besoin d’un cadre bien défini, d’un enseignement structuré», estime un député (p. 33). «C’est honorer l’enfant que de lui imposer certaines limites, une société qui ne sanctionne pas ses enfants est une société qui ne les aime pas», souligne une enseignante (p. 40). «La réussite scolaire et/ou socioprofessionnelle est ici très importante (…). Créer de l’avenir, de l’estime de soi, ne sont pas des objectifs vains», relève un chef de la police (p. 29). Ainsi, les autorités fédérales promeuvent d’abord les mesures préventives, mises en avant dans le nouveau droit des mineurs (p. 35) qui parle aussi d’insertion et de justice réparatrice. «Dans une approche restauratrice, l’enfant assume sa responsabilité et peut ainsi réparer le dommage commis» (p. 32). La conclusion pourrait appartenir à la juge citée plus haut: «L’éducatif est au coeur de mon mandat, pas le répressif.»

Bonne lecture

 

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