L’animal ne tue que pour se nourrir ou pour protéger son territoire. A la lumière – noire – du chaos parisien, l’homme est capable d’agir en sous-animal, bête à désespérer de notre espèce. Le monde s’apparente à un vaste zoo où les créatures les plus sauvages génèrent des pathologies incontrôlables et mortifères. Jadis contenues dans un espace déterminé, elles franchissent aujourd’hui leurs clôtures pour répandre leur folie irraisonnée, confite d’endoctrinement. Les gardiens sont dépassés et ne semblent plus être en mesure de maîtriser cet exode bestialement funeste. Les actes barbares perpétrés ce vendredi 13 sont quelques-unes des métastases d’un cancer terroriste particulièrement ravageur, à savoir qu’il ne s’attaque pas seulement au corps, mais aussi à l’esprit.