L’échéance électorale du 1er mars n’est pas sans enjeu pour les enseignants valaisans. Les dossiers de la prochaine législature les concerneront de très près. Le renouvellement d’un parlement cantonal interpelle évidemment tous les citoyens. Le domaine d’activité des enseignants de l’école obligatoire rend ces derniers un peu plus dépendants des décisions prises par le Grand Conseil. La période administrative 2009-2012 traitera de sujets sensibles aux yeux des enseignants. Une des premières tâches de ce nouveau législatif devrait être la finalisation du texte de loi régissant l’organisation du cycle d’orientation. Une deuxième mission touchera d’encore plus près le quotidien des personnes engagées dans les classes valaisannes puisque tous les textes légaux régissant le statut des enseignants seront retravaillés.

En cette période où la campagne bat son plein, il serait bon que les acteurs de l’école valaisanne se mobilisent pour défendre leurs conditions de travail. Cette activité peut prendre diverses formes. Il n’est certes pas inutile de participer à des séances de présentation de candidats et de poser les bonnes questions sur les mesures à entreprendre pour promouvoir la qualité de notre école. Une deuxième démarche peut consister à soutenir les candidatures des enseignants qui se présentent sur les listes de cette échéance électorale.

La SPVal compte à ce jour 1556 membres. Si chacun prend à son compte une petite part de travail, ne serait-ce que dans son milieu familial, l’effet multiplicateur donnera naissance à une force électorale non négligeable. Tous partis confondus, les enseignants qui s’engagent en politique méritent notre soutien. En cas d’élection, ils siégeront en apportant au plénum une vision professionnelle des besoins de notre école.

Je vous encourage donc à manifester votre soutien à nos collègues qui s’engagent en vous demandant de méditer cette phrase d’Ethan Hawke: «Tout engagement génère des compromis, et il est évidemment beaucoup plus facile de rester soi-même en ne faisant rien.»