Des délais intenables

Des délais intenables

 

Ces derniers jours, tous les membres du SEJ ont reçu leur traditionnelle enveloppe de printemps (si, si) comprenant nombre de documents importants, notamment les invitations aux assemblées générales d’associations et du SEJ. (Quelques détails vous sont donnés dans les pages précédentes). Elles se tiendront le 3 mai à Courtemelon. Nous avons déposé plusieurs documents ou liens sur notre site internet. Charge à chacun-e de préparer son assemblée et les questions à poser sur les différents dossiers mis à l’ordre du jour.

C’est par exemple le cas pour l’état de réalisation du programme 2010-2014. Vous pourrez constater que le Comité central ne chôme pas et que tous-toutes les membres du SEJ ont bénéficié, dans les trois dernières années, d’au moins une amélioration de leur situation. Si le Comité central mérite d’être félicité à ce sujet, il a besoin surtout d’être renforcé. En effet, dès le 3 mai, en fonction de ce que nous connaissons aujourd’hui, le Comité central ne sera plus composé que de cinq membres, ce qui représente statutairement le nombre minimal pour qu’il fonctionne. En cette période où les attaques sont incessantes contre le service public, il est important de s’engager pour défendre ses droits. Tout comme pour les comités d’associations, nous espérons qu’à Courtemelon de nouvelles forces s’annonceront pour venir soutenir le travail du Comité central. L’assemblée abordera une sujet sensible. Depuis août 2012, moment où les sept mesures fortes pour l’assainissement des finances de la Caisse de pensions (CPJU) ont été simultanément présentées aux partenaires sociaux et rendues publiques, les inquiétudes des employé-e-s de l’Etat à ce sujet sont allées grandissantes. Nous l’avons déjà dit, l’agenda, imposé par les dispositions fédérales, ne permettait plus, dès août 2012, de mener des négociations en profondeur sur la mise en place d’un système ou d’un autre. Le 1er janvier 2014, tout, nous affirme-t-on, doit être décidé en ce qui concerne le chemin vers l’assainissement si l’on ne veut pas que les autorités fédérales imposent des mesures plus drastiques encore. Ce qui donne des délais intenables.

Le Gouvernement a lancé une consultation sur le projet de nouvelle loi sur la CPJU le vendredi 22 mars 2013, date à laquelle les organes consultés ont reçu les documents. En fixant le délai de réponse au vendredi 19 avril, ce sont 18 jours ouvrables qui ont été donnés pour apporter une appréciation. Si l’on déduit les vacances scolaires (qui ne sont pas utilisées que par les enseignant-e-s), il ne reste plus que neuf jours ouvrables pour organiser des séances et rédiger un avis sur une loi qui doit porter ses effets dans les 40 ans qui viennent! En observant les agendas des uns et des autres, des membres de la CDS (Coordination des syndicats de la fonction publique jurassienne) d’abord, principal partenaire du Gouvernement, des membres du Comité central du SEJ ensuite, il est apparu clairement qu’il ne serait pas possible d’appliquer l’ensemble des étapes généralement admises lors de consultations, notamment la convocation d’une assemblée générale pour évaluer le projet de loi et prendre note des remarques des membres en vue de la rédaction de l’avis du SEJ. Ainsi le Comité central du SEJ a adopté sa réponse le mercredi 17 avril. La CDS, qui a immédiatement annoncé au Gouvernement un retard dans l’envoi de sa réponse, ne pouvait se réunir que le 22 avril 2013 et vient d’envoyer sa réponse sur cette importante consultation.

A signaler que plusieurs syndicats n’ont pas réussi à réunir ne serait-ce que leur comité et qu’ils ont travaillé par courriers électroniques pour élaborer leur réponse. Le SEJ regrette de ne pas avoir pu organiser une assemblée générale spécifique sur ce dossier. Le 3 mai, nous nous limiterons à apporter des informations sur le contenu de la nouvelle loi sur la CPJU et sur la réponse donnée par les syndicats à la consultation.

Nous tenterons également de répondre aux nombreuses questions que beaucoup de membres se posent inévitablement. Sans entrer dans les détails, le projet de loi en l’état n’a que peu varié par rapport à celui élaboré par le conseil d’administration de la CPJU (voir Educateur n°3/2013). Pour les syndicats, ce dossier doit être vu dans un cadre plus général relatif au statut de la fonction publique jurassienne (décret sur les traitements, évaluation des fonctions, interventions parlementaires diverses). C’est l’approche globale de ces différents sujets qui doit être au centre du partenariat social en cette année 2013.

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