Une année de présidence. Entre ciel radieux et tempêtes, les jours passent, mais ne se ressemblent pas toujours. Les travaux menés cette année par la SPFF ont pour certains été couronnés de succès, pour d’autres, cela s’est avéré plus difficile. Tour d’horizon.  

Des dossiers à apprivoiser

Pour faire le tour et prendre connaissance de toutes les matières traitées par la SPFF et les autres associations avec lesquelles nous collaborons, il faut un certain temps. Les sujets sont complexes. Des problèmes rencontrés dans une classe jusqu’aux dossiers nationaux comme les standards, par exemple, en passant par des dysfonctionnements régionaux et des revendications romandes, c’est le grand écart. Ciel radieux des cas qui se règlent et des décisions auxquelles nous avons pu apporter notre concours, ciel noirci des relations difficiles et des visions difficilement conciliables… Le lot d’un travail passionnant au service de collègues passionnés qui aspirent à remplir leur mission complexe dans des conditions acceptables et un esprit libre de toute pression extérieure inutile.  

Grâce à vous…

Avec plus de 1000 cotisants, nous avons cette année dépassé un nombre symbolique. Pour fonctionner correctement, un société telle que la nôtre a besoin de membres et de soutien. Au-delà des considérations financières qui sont nécessaires à nos activités, c’est votre soutien qui nous motive dans notre travail de tous les jours. Tous ces petits mots sincères, votre participation à nos enquêtes ou demandes et votre intérêt pour les sujets de discussion sont très importants. Tout comme votre présence lors des comités et assemblées d’arrondissement. Votre engagement dans des commissions cantonales ou romandes est remarqué. Vous êtes notre ciel sans nuages. MERCI. J’associe bien sûr à cette gerbe de remerciements mes collègues du bureau et du comité central qui sont des soutiens indispensables. Alors, nous pouvons encore faire mieux. Parlez de la SPFF à vos collègues encore réticents. Et, ensemble, nous aurons plus de force, plus d’idées et un débat très large.

Et maintenant?

Il ne faut pas penser à l’objectif à atteindre, il faut seulement penser à avancer. C’est ainsi, à force d’avancer, qu’on atteint ou qu’on double ses objectifs sans même sans apercevoir. (Bernard Werber) Voilà peut-être une citation qui pourrait résumer notre force à oeuvrer au sein de la SPFF. Plusieurs défis nous attendent: consultation du projet de loi scolaire (voir brève page précédente); discussions au sujet de la PPO (voir brève); suite de la mise en place des responsables d’établissement et évolution de leur statut; formation des enseignants et relations avec la HEP-RPT, suivi des travaux des sous-groupes et information aux enseignants; introduction du PER et des nouveaux moyens d’enseignements… Sans oublier une écoute permanente de vos soucis ou de vos problèmes, dans le but d’y apporter une réponse concrète et satisfaisante. Ajoutons encore que nous devrons compléter notre comité central suite au départ de deux membres, Madeleine Blanc et Eliane Carrel. Nous espérons vivement que ces places puissent être repourvues au plus vite. Bien sûr, nous continuerons à travailler en partenariat étroit avec notre Direction afin de relayer vos préoccupations, de rendre compte de la situation réelle du terrain et d’exprimer nos avis dans le cadre de groupes de travail ou de diverses consultations.  

Bonne reprise

A l’heure où j’écris ces quelques lignes, la rentrée est proche. Tout le monde s’affaire dans sa classe pour peaufiner ses programmes, pour imaginer de nouveaux ateliers, pour revoir des filières vieillissantes ou pour découvrir de nouveaux moyens. Les recherches au centre de documentation succèdent aux navigations sur internet. Anciens élèves dont on connaît les forces et les faiblesses ou nouvelle volée qu’il faudra découvrir et «apprivoiser» pour parcourir un bout de chemin constructif ensemble, ils attendent de nous une motivation, une présence à 100% et le petit plus qui fera qu’ils auront du plaisir. «Les maîtres d’école sont des jardiniers en intelligences humaines» a écrit Victor Hugo. Cultivons en chacun de nos élèves ces graines qui ne demandent qu’à éclore, en respectant les capacités de chacun, en les persuadant que les fruits à récolter seront beaux. Bonne rentrée et beaucoup de plaisir.