Ni bonne, ni soumise - 

Secondée par une religieuse pète-sec (Noémie Lvovsky) et une truculente cuisinière vieille fille (Yolande Moreau), Paulette, une quadra bien sur elle (Binoche épatante!) dirige l'école ménagère Van Der Beck qui prépare une quinzaine de jeunes filles à l'art d'être de futures parfaites épouses. En 1967, sur cette bourgade de l'Alsace profonde, déferle le souffle de la révolte qui s'annonce. Les jeunes filles de l'école écoutent à la radio et avec gourmandise les conseils avisés de Menie Grégoire sur la sexualité... avant de passer à l'acte. Et de se rebeller gentiment contre cet ordre moral. Paulette elle-même, devenue veuve, s'épanouit avec un amour de jeunesse. Servie par des dialogues savoureux et un rythme enlevé, cette comédie évoque cette époque charnière quand les femmes prennent leur vie en main. Tout simplement jouissif !

La Bonne épouse, Martin Provost, France. Au cinéma dès le 11 mars. – 

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