Qui n’a jamais éprouvé cette amertume? Malgré nos efforts pour les en approcher, nos élèves sont resté·es insensibles, fermé·es à une œuvre d’art que nous estimions belle, forte et adaptée à leur âge: un album, un récit, un tableau, une photo, une musique... Déçu·es, nous avons alors jalousé les technologies qui font le succès actuel des expositions, les expériences immersives (réalité virtuelle, audio spatialisé, vidéo mapping…) où les visiteuses et les visiteurs sont projetés au coeur de l’oeuvre: un tableau s’anime et enveloppe, une cathédrale se visite mieux que si nous étions dans ses murs, Alice au pays du virtuel subjugue plus que son texte source. Touché jusqu’à la moelle, le public est ravi.