À la rentrée, le SER a répondu à la consultation concernant la révision du PER Éducation numérique. La réponse a tenu compte de tous les avis exprimés par les associations cantonales et de ceux émanant du sondage mené sur cette thématique au début de l’année. 

En dehors des remarques concernant les aspects rédactionnels ou le contenu des objectifs et de la progression des apprentissages, les éléments de mise en oeuvre proposés ont fait l’objet de nombreux retours et avis pertinents si l’on veut que l’introduction de ce nouveau PER Éducation numérique soit un succès. Pour le SER, il est essentiel que la dotation de leçons Éducation numérique dans les grilles horaires se fasse absolument de manière coordonnée entre les cantons. De plus, les formations initiales et continues ont aussi un rôle important et nécessitent un certain nombre de crédits. Pour ce faire, elles doivent correspondre aux réels besoins des enseignant·es, en tenant compte de leur niveau de connaissance et doivent être en accord avec les tâches demandées.

De même, dans les établissements, des personnes-ressources pédagogiques ainsi que des personnes-ressources techniques sont une nécessité. Là aussi, des formations romandes pour ces personnes doivent rapidement être mises sur pied sur le modèle des formations PIRACEF. Les moyens d’enseignement doivent être complets, rapidement disponibles et comporter des séquences clé en main attribuables aux autres disciplines. Ils doivent être mis à disposition dans les centres scolaires avant la formation pour que l’on puisse les parcourir et préparer des questions. Ils doivent traiter autant de théorie que de pratique avec des objectifs vraiment vérifiables sur le terrain.

Le succès de l’introduction de PER Éducation numérique passe par ces éléments incontournables. Il faut donc les mettre en place rapidement.