Des ouvrages à découvrir ici:

1. Anne Clerc-Georgy et Stéphanie Duval ( dir. ). ( 2020 ). Les apprentissages fondateurs de la scolarité. Enjeux et pratiques à la maternelle. Éd. Chronique sociale.

Quels apprentissages fondateurs sont à faire faire aux enfants pour leur faciliter une entrée dans la scolarité ? Tou·tes les auteur·es mettent en avant l’importance de miser sur le jeu pour soutenir les apprentissages de 3 à 7 ans. Ouf ! Pas de dressage pour entrer à l’école ! Mais une reconnaissance de ce que d’autres ont montré depuis un siècle : lorsqu’ils jouent, les enfants prennent des initiatives, décident, échangent, font leurs propres choix. La nouveauté : favoriser un jeu de l’enfant plus mature, propice à générer des gains continus de développement et d’apprentissage. Grâce à un adulte qui, avant le jeu, imagine, puis organise un milieu qui mobilise la curiosité et garantit la mobilisation de savoirs. Et qui, pendant le jeu, observe pour soutenir le développement global des enfants tout en saisissant les opportunités d’apprentissage. Ce « jeu mature » peut devenir fondement des concepts scolaires.

2. Alain Dalongeville et Marc-André Éthier. ( 2020 ). Réussir dans ma classe. 5 changements-clés. Éd. Chronique sociale.

Le projet de ce livre : la réussite des enseignant·es. Lucides sur un métier qui, dans les pays industrialisés, provoque une désillusion à force de ne pas faire réussir les élèves, les auteurs proposent cinq transformations clés qui peuvent s’opérer indépendamment et pourront s’enchainer au fil du temps. Commencer chaque cours par travailler les représentations des élèves ; travailler avec des documents contradictoires ; remplacer les questions par des missions ; travailler en groupes ; évaluer les progrès plutôt que les performances. Chaque changement est proposé avec une triple préoccupation : donner des exemples de pratique ( ils sont en histoire-géographie ), montrer leurs fondements théoriques et le fruit de ces changements, la réussite des élèves. Menés isolément, ces éléments clés sont facilement réalisables. Mis bout à bout, ils constituent … l’architecture d’une situation–problème prototypique.

3. Augustin Genoud. ( 2021 ). 50 nouvelles énigmes mathématiques et logiques. Activités inédites pour se triturer les méninges. Éd. Loisirs et pédagogie.

Question pour l’après-COVID : lorsque des ami·es se rencontrent, les hommes font exclusivement des bises aux femmes, et les femmes s’embrassent entre elles. Sachant qu’en Suisse la coutume veut qu’entre deux personnes il y ait un échange de six bises, combien y a-t-il de bises quand trois femmes et deux hommes se saluent ainsi ? Facile ! Mais tout n’est pas aussi simple dans ce livre amusant faisant appel à la logique, l’intuition, l’ingéniosité, la persévérance. Cinquante énigmes sont proposées pour se triturer les méninges. Jouer avec les années bissextiles, les triplets de Pythagore, le dilemme de Monty Hall, la règle de Golomb ( non, pas Colomb ! ) ou le paradoxe des anniversaires … Des casse-têtes pour celles et ceux qui se pensent nul·les et un régal pour les fort·es en math ? Non ! Un ouvrage qui convient à tous les jeunes de 9 à 99 ans, précise l’auteur … toutes les solutions étant charitablement données en fin de livre.

4. Fonds BYX et Question Santé (dir.). (2020). Améliorer les toilettes à l’école. Pour des toilettes accueillantes. Éd. Chronique sociale.

Cent pages pour aborder un sujet pressant sans tourner autour du pot : comment améliorer les toilettes à l’école ? Souvent, leur état sanitaire, leur propreté, voire leur sécurité sont déplorables. À un tel point parfois que les élèves, surtout les plus jeunes, hésitent avant d’y aller. Ce livre évoque la situation dans les établissements scolaires belges, mais ses constats peuvent être sujets à réflexion bien ailleurs. Après l’énumération des manques et critiques, il propose une méthodologie, testée et appliquée dans des centaines d’écoles, pour faire de ces lieux qui doivent être « d’aisance », de vrais espaces de bien-être pour toutes et tous. Certes, il n’est pas question d’installer des écrans face aux cuvettes, comme l’ont suggéré des délégués de classe un brin moqueurs ! Mais les enfants ont été associé·es aux recherches d’amélioration, preuve que le sujet n’était pas à traiter par-dessous la jambe.