Le comité de la SPFF a rencontré la conférence des inspecteurs le mardi 15 novembre à Grangeneuve. Plusieurs sujets ont été abordés, plusieurs points débattus, plusieurs précisions demandées. Une réflexion plus poussée de la part de nos inspecteurs nous a été communiquée sur un élément qui n’est pas sans poser de nombreuses interrogations…

Depuis juin 2010, une directive de l’inspection des écoles est entrée en vigueur dans nos classes, concernant la tenue du journal de classe. Devant le peu d’informations accompagnant cette missive et les manières de faire très différentes selon les arrondissements, la SPFF avait demandé aux inspecteurs de clarifier leurs exigences.

Ils ont donc conduit une matinée de réflexion et de discussion et nous ont communiqué leurs décisions:

– La directive ne sera pas modifiée  et son contenu reste la référence pour la préparation de notre classe. Le journal de classe est en effet un document obligatoire, essentiel pour le travail journalier de l’enseignant. Il doit être le moteur d’une réflexion sur les apprentissages des élèves. C’est un outil indispensable à la mise en lien des séquences journalières avec la planification annuelle. C’est aussi un moyen de transmission d’informations lors de remplacements par exemple. Sa forme est libre: informatique, document du matériel scolaire… Il doit rester en classe, sous forme unique ou de deux exemplaires en cas de duo.

– Son contenu  répond à quatre critères:

– les domaines d’apprentissage:  est-ce une séquence de math, de français?...

– la thématique traitée en précisant la situation dans le processus d’apprentissage:  il est important de signaler si l’on est en phase de motivation, de construction, d’appropriation du savoir, de remédiation, d’entraînement, d’évaluation…

– les objectifs spécifiques:  ceux-ci doivent répondre à la question de savoir ce que je veux que les élèves acquièrent au cours de la séquence. Cependant, les liens avec le Plan d’études romand (PER) ne sont pas à signaler forcément, ceux-ci sont contenus dans la planification annuelle.

– les activités et références aux outils, aux moyens et aux formes de travail:  il faut préciser ce qui va se faire, avec quels moyens et sous quelle forme (travail individuel, en groupes, en ateliers…).

Aussi, devant une certaine complexité de ces demandes et surtout les formes différentes que peut prendre ce journal de classe, du plus simple au plus complexe, et afin d’informer clairement les enseignants , la SPFF a demandé d’apporter des compléments. En effet, beaucoup de collègues se posent encore la question de son utilité, du temps à passer pour le rédiger alors que d’autres tâches sont à remplir (préparation de matériel, organisation d’ateliers…). Les inspecteurs vont réfléchir à la manière la plus efficace de faire passer leur message et expliquer les buts qu’ils recherchent. Le journal de classe doit pouvoir rester un outil personnel que l’enseignant remplit à son idée, mais en respectant les directives. Et nous émettons le voeu que les explications à venir soient les plus claires possible et surtout porteuses d’exigences équivalentes sur l’ensemble du canton.