Des ouvrages à lire!

Des ouvrages à lire!

 

 

 

 

 

 

> Michel Deruaz, Stéphane Clivaz (2018). «Des mathématiques pour enseigner à l’école primaire». Presses polytechniques et universitaires romandes. 

«Ré-apprendre ce que l’on sait déjà»! L’objectif des auteurs est de permettre aux enseignants de l’école primaire de reconsidérer les connaissances en mathématiques qu’ils transmettent à leurs élèves. L’ouvrage n’est pas un document d’accompagnement ou un manuel scolaire. Sa lecture est jouissive, un plaisir de connaître les maths autrement pour les transmettre avec plus de relief. De quoi passionner ceux qui les aiment déjà! Mais aussi rassurer ceux qui ont toujours été un peu effrayés par le domaine. L’ouvrage ne nécessite pas de connaissances plus pointues que celles qui sont apprises à l’école primaire: il traite des ensembles et de la logique, de la géométrie, des grandeurs et de la mesure, des notions de repérage, des nombres, de leur écriture, des opérations et des calculs qu’il est possible d’effectuer… Des centaines d’illustrations et de schémas en couleurs facilitent la compréhension. 

 

> Frédérique Giuliani, Barbara Fouquet-Chauprade, Margarita Sanchez-Mazas (éds.) (2018). «L’école et la question sociale: les recompositions actuelles de l’action éducative. Raisons éducatives», No 22. Éd. Université de Genève. Section des Sciences de l’Éducation. 

Ce livre examine la manière dont les frontières de l’action éducative se recomposent sous l’effet de l’évolution des publics et des politiques scolaires. Les recherches montrent comment, face à des familles dont les conduites s’écartent des attentes scolaires, parce que non comprises ou non compréhensibles, l’école instruit certes, mais passe aussi du temps à purement éduquer, soutenir, accompagner. Ce contexte d’instabilité et d’insécurité sociales se traduit par une double exigence, à la fois de diversification des rôles professionnels et de développement d’une prise en charge basée sur les singularités des élèves. Deux axes porteurs d’innovations, comme de tensions. On y voit les logiques à l’œuvre, les cohérences et incohérences des bricolages rendus nécessaires pour faire fonctionner… les ruches: avec des personnes faisant au mieux avec leurs valeurs, les logiques administratives, leurs forces (voir aussi page suivante). 

 

> Laurent Filliettaz (2018). «Interactions verbales et recherche en éducation. Principes, méthodes et outils d’analyse». Éd. Université de Genève. FPSE. Carnets des sciences de l’éducation. 

Les Carnets des sciences de l’éducation de l’Université de Genève facilitent la compréhension de problématiques qui sont au coeur de la recherche scientifique en éducation. Avec le souci de les rendre accessibles aux enseignants et aux formateurs par les synthèses particulièrement lisibles qu’ils proposent. Ce carnet-là tombe à pic pour le dossier de ce numéro de l’Éducateur portant sur la médiation. L’auteur définit les interactions verbales et fait ensuite un tour d’horizon des apports des diverses recherches les concernant. Celles touchant aux dimensions pragmatiques, ces actions que nos échanges de paroles nous permettent de faire et faire faire. Celles se rapportant aux dimensions contextuelles, relationnelles et épistémiques. Toutes devant être envisagées comme entretenant de fortes relations d’interdépendance. Un ouvrage ressourçant nos «théories pratiques» de pédagogues et de formateurs. 

 

> Alexia Forget (2018). «Penser la différenciation pédagogique». Éd. Université de Genève. FPSE. Carnets des sciences de l’éducation. 

Plus d’un siècle nous sépare des expériences princeps de la différenciation pédagogique. Celle-ci fait aujourd’hui l’unanimité chez les décideurs. Et son actualité, sur le plan de la recherche, demeure vive. Mais on peine à s’y retrouver… tant les cadrages théoriques sont hétérogènes, les propositions pratiques qui s’y réfèrent contradictoires, les effets incertains. L’auteure apporte son éclairage conceptuel sur la notion. Nous aide à y voir plus clair, en proposant une modélisation générique en quatre dimensions-clés: 1) La temporalité (on peut différencier avant, pendant, après l’enseignement); 2) l’objectif visé (neuf sont présentés); 3) Les dispositifs de différenciation. Cette dimension est la plus développée, avec une centration faite sur quatre dispositifs: le plan de travail; la table d’appui; les groupes de besoins; le tutorat. 4) Les conditions d’efficacité, sont présentées en quatre tensions. 

Les numéros complets de la revue, les dossiers pédagogiques et les articles qui les constituent peuvent être consultés par les abonné·es connecté·es.
Faute d’abonnement, il est possible de les obtenir au format PDF. [Numéro ou Dossier : 11 CHF; Article : 2 CHF.]
Si disponibles, des éditions imprimées des numéros de la revue peuvent être commandées à secretariat@revue-educateur.net.

S'abonner Accéder au numéro complet

SER

Secrétariat

Lundi, mardi, jeudi, de 08h00 à 16h30 et mercredi matin Av. de la Gare 40 / CP 416 1920 Martigny 1 Tél : 027 / 723 59 60

ser@le-ser.ch

CONTACTS

Bureau du Comité du SER

David Rey, président Tél : 079 / 371 69 74

d.rey@le-ser.ch

Olivier Solioz, vice-président

o.solioz@le-ser.ch

Pierre-Alain Porret, SG nommé

p-a.porret@le-ser.ch

Administration

Véronique Jacquier Darbellay

v.jacquier@le-ser.ch

Educateur

Secrétariat

Lundi, mardi, jeudi, de 08h00 à 16h30 et mercredi matin Av. de la Gare 40 / CP 416 1920 Martigny 1 Tél : 027 / 723 58 80

secretariat@revue-educateur.net

Rédactrice en chef

Nicole Rohrbach Tél : 078 / 742 26 34

redaction@revue-educateur.net

Prépresse et régie publicitaire

Sylvie Malogorski Défago Tél : 027 / 565 58 43

communication@revue-educateur.net