SEfFB: Le syndicat n’est pas encore sauvé … - 2/2022
Réuni le 8 février dernier à Bévilard, le Comité central n’a pas avancé, dans sa recherche de nouvelles têtes. Josy Stolz, déjà en retraite, et Peter Gasser, qui la prendra cet été, quitteront la coprésidence le 31 juillet prochain exactement. Pour l’heure, personne ne s’est fermement décidé à prendre la succession de l’une ou de l’autre …
Pas de quoi rassurer Alain Jobé, le secrétaire syndical, qui a clairement annoncé sa volonté de quitter le navire si aucun·e capitaine ne reprend la barre, et dont le poste est de surcroit rogné par Formation Berne ( voir ci-dessous ).
L’ambiance est conséquemment tendue, au sein d’un Comité central qui en appelle une énième fois aux potentiel·les futur·es coprésident·es d’une part, aux professionnel·les susceptibles de venir renforcer le CC d’autre part.
On parle certes avec une insistance renouvelée, dans l’espace BEJUNE, d’un syndicat commun, ou du moins d’une organisation centrale unique avec des antennes sur chacun des trois cantons. Cependant, deux éléments importants doivent être mis en exergue.
Tout d’abord, cette potentielle évolution tricantonale n’en est encore qu’au stade du projet à long ou moyen terme et ne pourra pas voir le jour assez rapidement pour suppléer les départs de nos coprésident·es.
Ensuite et surtout, pour créer ensemble une entité forte et efficace, il est absolument nécessaire que les trois syndicats fondateurs soient eux-mêmes forts et sains. Or pour conserver sa vigueur, le SEfFB a besoin de nouvelles forces, au plus tard cet été !
À bon entendeur …
En travers de la gorge …
Le mois dernier, la Conférence de direction de Formation Berne ( Leitungskonferenz ) a notamment décidé d’augmenter la rétribution de sa présidence, pour l’adapter à la rémunération moyenne d’un membre de conseil d’administration.
Le Comité central n’est surtout pas opposé à la valorisation des postes à responsabilités, mais il ne peut s’empêcher de mettre en regard cette augmentation avec les exigences d’économie sans cesse répétées par la même LK à sa partie francophone, et en particulier la diminution du poste d’Alain Jobé entérinée simultanément. Sur décision de la Conférence de direction, ledit poste passe en effet de 60 à 50 %, avec une diminution de salaire plus conséquente encore : dans ce mi-temps désormais, il demeure un 10 % ( donc un cinquième du travail abattu par Alain Jobé ) consacré aux cas de membres, tâche sensiblement moins rémunérée que le travail de responsable francophone …
Deux poids, deux mesures, qui restent en travers de la gorge …
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