Quatre ouvrages à découvrir!

Quatre ouvrages à découvrir!

 

 

 

 

 

 

1. Valérie Vincent & Marie-France Carnus (dir). (2015). «Le rapport au(x) savoir(s) au coeur de l’enseignement. Enjeux, richesse et pluralité.»  Éd. de boeck.

Ce sont onze passionnantes recherches impliquant la notion de «rapport au savoir» qui sont évoquées dans ce livre. La diversité des approches des chercheurs nous permet de rencontrer la pluralité des orientations théoriques offrant aujourd’hui un cadre conceptuel à cette notion. C’est fort intéressant. Et ce qui ne l’est pas moins est d’entrer dans le rapport au(x) savoir(s) d’une diversité de sujets oeuvrant dans les institutions de formation et d’enseignement (enseignants et apprenants de tous niveaux confondus). La postface de l’ouvrage pose la question qui nous brûle les lèvres: comment, suite à ces utiles recherches, passer du constat de rapports au(x) savoir(s) scolaires multiples, mais dont certains n’assurent pas l’accès à la culture, aux repérages de modalités et de conditions pouvant conduire les enseignants, sans naïveté ni dogmatisme, à transmettre un «bon» rapport au savoir?

 

2. Dominique Vachelard. (2016). «Enseigner les savoirs experts. Le grand défi de l’éducation du futur.» Éd. du Cygne.

L’auteur, militant de l’Association française pour la Lecture (AFL) et de l’ICEM Freinet, pense que l’école s’est mise au service du pouvoir politique en assurant aux élites la maîtrise et la transmission des savoirs experts. Tout en tenant à l’écart de ces derniers l’immense majorité des populations condamnées à ne maîtriser que des savoirs de base. Or, seul un usage savant des outils conceptuels, comme la lecture et l’écriture, permet de rechercher l’information et d’analyser la réalité pour construire en permanence les nouveaux savoirs dont l’humanité a besoin. De même, ce sont des comportements experts liés à l’identité planétaire et à l’apprentissage de la démocratie qui vont devenir eux aussi nécessaires. S’appuyant sur les théories de la complexité, l’auteur propose quelques approches concernant la maîtrise de tels savoirs experts, avec une présentation de situations de classe.

 

3. Sandrine Garcia & Anne-Claudine Oller. (2015). «Réapprendre à lire. De la querelle des méthodes à l’action pédagogique.»  Éd. Seuil.

Le livre de ces sociologues dénonce comment, au nom d’une conception savante et idéalisée de la «vraie lecture», les aspects pratiques et techniques de l’apprentissage fondamental de la lecture ont progressivement été déniés et délégitimés. Il décrit la manière dont les enseignants ont été dépossédés de leur savoir pédagogique, à force de se voir «dicter» des prescriptions impossibles à mettre en place dans le travail réel: conception d’une lecture savante s’accompagnant du devoir de pratiquer une pédagogie différenciée survalorisée; idéal d’autonomie conduisant à un travail trop solitaire des élèves; aides diverses, poussant à reporter sur les enfants et leur milieu les difficultés qu’elles provoquent; échec scolaire favorisé par sa médicalisation. La recherche devient plaidoyer pour un enseignement explicite du déchiffrage. Pas sûr qu’elle ne serve pas ainsi la querelle des méthodes…

 

4. Olivier Maulini & Laetitia Progin (dir). (2016). «Des établissements scolaires autonomes? Entre inventivité des acteurs et éclatement du système.» Éd. ESF.

Ce livre fait le point sur les politiques et les pratiques de l’autonomie des établissements. Que règle-t-on dans les écoles, et comment? Qui en décide, et avec quel pouvoir d’accepter ou de refuser l’injonction à s’autogouverner? Des questions qui rappellent que l’éducation est affaire de pouvoir: celui de dicter à autrui ce qu’il a le droit et le devoir de penser ou non. Les riches expériences et analyses proviennent de la Francophonie. Elles montrent les raisons qui poussent les systèmes éducatifs à donner ou à refuser plus d’autonomie aux écoles; éclairent comment se distribue le pouvoir; éprouvent le rapport des acteurs à l’autonomie, oscillant entre conquête et cadeau empoisonné. En conclusion, un sacré défi lancé par Monica Gather Thurler: construire les projets éducatifs en associant la politique gouvernementale, la participation active des professionnels et l’engagement des citoyens.

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