Extrait du rapport d’activités 2010-2011 du comité cantonal du SAEN

Les deux principales demandes qui ont émergé de l’Assemblée des délégué-e-s 2010 portaient sur l’école primaire et l’exposition médiatique: il fallait que le syndicat fasse plus pour l’école primaire et soit plus présent dans les médias. L’arrivée au comité central de Catherine Jurt et Stephan Roulin qui, avec Monique Allemann, y représentent l’école primaire a donné un nouveau souffle à notre syndicat. La priorité donnée par Philippe Gnaegi aux premiers degrés de l’enseignement, même si par ailleurs il continue d’économiser dans l’école et la formation neuchâteloises (surtout dans le secondaire II), et les relations sereines retissées avec le chef par notre syndicat, avec des efforts fournis de part et d’autre pour le bien de notre école neuchâteloise et de son corps enseignant, ont permis de réelles avancées: ouverture ou maintien de plusieurs classes, modification projetée de l’arrêté sur l’organisation des classes avec la suppression de la distinction ville-campagne, dialogue constructif avec le département, coopération accrue avec des retours du terrain que nous pouvons directement exposer au chef plusieurs fois par année.

Nous avons donc également sensiblement augmenté nos contacts avec le Service de l’enseignement obligatoire (SEO) de Jean-Claude Marguet, haut fonctionnaire sérieux, compétent, droit et ouvert, avec qui nous pouvons travailler en confiance. Evidemment, tout ne va pas toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais la crise avec les autorités scolaires cantonales du début de la dernière législature est derrière nous et nous ne pouvons que nous montrer satisfaits de cette évolution tout en restant vigilants, critiques, combatifs et revendicateurs dans nos relations avec le département, notamment quand on a à l’esprit deux des gros dossiers de cette rentrée, l’intégration et la régionalisation des structures de l’école obligatoire. Quant à la présence médiatique du SAEN, elle s’est trouvée renforcée grâce à notre appartenance au SER, qui connaît une période extrêmement faste, dynamisé par le duo Georges Pasquier – Jean-Marc Haller, respectivement président et secrétaire général, qui fonctionne à merveille (pétition contre le programme de l’UDC sur l’école) et à la collaboration avec le SSP et la fédération des parents d’élèves (pétition dénonçant les effets négatifs des coupes budgétaires dans la formation post-obligatoire).

La couverture médiatique de l’affaire des Terreaux ne relève pas, quant à elle, d’une stratégie: le syndicat a informé les médias pour éviter qu’un collègue s’expose et soit broyé, seul contre tous. Notre démarche a également permis de faire baisser la pression sur les collègues harcelés et de les remettre en confiance, mais elle n’avait pas pour but de faire parler du syndicat. Notre syndicat est en train d’acquérir une image et une réputation qui dépassent les milieux scolaires, ce qui indéniablement constitue un plus d’un point de vue politique, les syndicats étant des acteurs incontournables de toute vie démocratique.