Bilan des cent jours et quelques poussières…

Bilan des cent jours et quelques poussières…

«Et finalement, c’est quoi ton travail?» Posée par des collègues, voici la question typique qui me met dans la peau de Chandler Bing, personnage fictif de la fameuse série Friends. Ce dernier a effectivement un métier, il part le matin, rentre le soir, mais personne ne sait ce qu’il fait. La comparaison entre nous – hormis l’humour bien sûr – est donc aisée. Dès lors, je profite de cette fin d’année pour vous partager un bilan de mes premiers jours dans la fonction de Président SPV.

«Alors, comment se passe ton entrée en fonction? » est également la question que me posent plusieurs collègues lors de rencontres durant les assemblées ou lors de journées de formation. Mon entrée se passe très bien, mais elle ne se déroule certes pas comme un long fleuve tranquille. Lors de mon discours précédant mon élection au poste de Président SPV en juin dernier ou dans mon premier billet de ce mois de juillet, je vous avais exposé mes projets pour la Société pédagogique vaudoise. Après cent et quelques poussières de jours, il est temps de faire un bilan. Certes, un bilan provisoire, mais cette photographie est nécessaire.

En premier lieu, même si j’évoquais précédemment mes projets pour notre Société, ce sont bel et bien des projets d’une équipe qui ont été travaillés ces premiers mois: ceux d’un Comité cantonal, d’une Conférence des Président-e-s et des comités des associations rattachées à la SPV. La première tâche était donc de relier ces instances existantes. Je considère que nous sommes sur la bonne voie, car la proposition*  d’une nouvelle organisation de la Voie générale relative aux options compétences orientées métiers (OCOM) est l’exemple d’une collaboration entre le comité de l’Association vaudoise des enseignants du secondaire I (AVES), la Conférence des Présidente- s et le Comité cantonal. C’était une affaire délicate puisqu’il fallait à la fois répondre aux demandes de plusieurs collègues et d’associations membres de la SPV, tout en gardant l’esprit voulu par la LEO. Cette proposition est un premier pas vers un renforcement de l’inscription de la SPV sur le terrain.

Pour les pas suivants, nous comptons sur vous, chères et chers collègues. Mes rencontres avec certains comités d’associations membres de la SPV ont été très fructueuses notamment afin que je m’imprègne de vos dossiers en cours, que j’expose les projets de la SPV**  ou que je réponde aux questions. Dans cette dynamique de rencontres, j’ai également profité de faire le tour de la Romandie pour découvrir le fonctionnement des autres associations cantonales. Aller voir nos collègues romands s’avère très instructif et permet de remettre en question le Comité cantonal sur certains éléments.

Pour finir, l’enquête romande initiée par notre canton et gérée d’une main de maître par notre Secrétaire général a également été un moyen pour vous redonner la parole. La prochaine étape sera de vous rencontrer sur votre lieu de travail. Il est en outre indéniable de constater qu’un grand nombre de collègues partent à la retraite. Malheureusement, les jeunes collègues adhérant à la SPV ne compensent pas encore ces départs. Il a fallu donc pour le Comité cantonal et le Secrétariat général être présents sur le terrain et présenter la SPV aux jeunes collègues.

Quatre moments mémorables pour atteindre pour cet objectif: l’accueil café-croissant à la rentrée des étudiant-e-s HEP, la distribution des prix de mémoires lors de la remise des diplômes HEP et les deux rencontres avec les jeunes collègues dans les bureaux aux Allinges.

L’avenir de la SPV, c’est vous. On vous attend donc. Il n’est pas possible de finir ce bilan sans évoquer les relations entre le DFJC et la SPV. Il semble que certaines positions de notre Société aient quelque peu froissé le Département. Soit. La tension est donc dès lors vive. Je ne vous cache pas que la décision du Conseil d’Etat de ne pas entrer en matière – sans même avoir pris la peine de nous écouter – sur la pétition munie de plus de 2300 signatures demandant une augmentation de l’enveloppe pédagogique n’a pas aidé les choses. Donner des moyens supplémentaires pour l’école vaudoise – hormis les coûts liés à la croissance démographique – n’est pas encore une priorité. Prenons-en acte aujourd’hui.

Toutefois, demain en 2015, nous reviendrons tous ensemble pour nous faire entendre. Pour vous faire entendre.

 

* Téléchargeable sur www.spv-vd.ch

** De nombreux défis à relever avec vous, Educateur, 6, juillet 2014

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