L’assemblée générale du SEJ du 3 juin est un rendez-vous à ne pas manquer. Les statuts, la présidence, le système de cotisations y seront débattus. Des décisions devront être prises, avec des effets sur le fonctionnement du syndicat. Et d’autres sujets qui ne manquent pas en ce moment.

Tous les membres du SEJ ont reçu un code d’accès au «nuage» du syndicat pour prendre connaissance des documents relatifs à cette assemblée générale. Une mesure qui a évité des envois postaux en nombre. Qui a permis aussi de déposer dans les délais statutaires les propositions de modifications du groupe «révision des statuts». Une manière de pratiquer qui pourrait être répétée à l’avenir. À discuter. Les modifications statutaires sont essentiellement dues à l’évolution du fonctionnement du SEJ qui, depuis 2009, a créé un nouvel organe: l’Assemblée générale (AG). Petit à petit, des compétences de l’assemblée des délégués (AD) ont été glissées vers l’AG. D‘autres aspects, déjà abordés sur les principes, comme le maintien ou non du congrès quinquennal, devront être adoptés définitivement. En lien avec cette révision, le système des cotisations devra également être débattu. Sur les principes d’abord. Entre le règlement actuel qui les détaille en six à huit rubriques, selon les situations, dans quatre catégories de taux d’activité possibles, et un calcul proportionnel au revenu englobant tout, il existe plusieurs variantes à discuter. Surtout que selon le modèle retenu, il y aura des gagnants et des perdants. Les statuts prévoient aussi des changements touchant à la présidence du syndicat. Des modifications imposées par l’inconnue qui subsiste à ce sujet. Plusieurs candidat-e-s ont déclaré un intérêt pour la fonction. Malheureusement, à chaque fois, après réflexion, tou-te-s se sont désisté-e-s. Le comité central s’en inquiète fortement. Si une solution de coprésidence se dessine, et qui semble quasiment inévitable le 3 juin, il ne faut pas cacher que cette formule comporte des inconvénients majeurs. Même si tout est mis en place pour bien délimiter les rayons d’action des coprésident-e-s, le risque existe que des «conflits» de compétences se produisent. Pas tant à l’interne, mais dans les relations avec l’extérieur, avec les autorités, notamment, qui, quand elles s’adresseront à un-e coprésident- e, ne chercheront pas à savoir, et c’est normal, si c’est le/la bon-ne interlocuteur/ trice au SEJ pour le sujet traité. Très clairement, on ne divise pas par deux le temps de travail de la présidence. C’est comme pour un duo dans l’enseignement, les deux collègues qui le forment ne travaillent pas à 50% chacun-e, mais à bien plus, en raison des tâches incompressibles. Si la formule de coprésidence est retenue le 3 juin, chaque assemblée générale qui suivra comportera à son ordre du jour un point «élection à la présidence». Mais peut-être que d’ici au 3 juin, un-e candidat- e décidera de ne pas se désister. C’est tout ce que l’on peut souhaiter pour le syndicat le plus important de la fonction publique jurassienne. Le 3 juin, on évoquera encore l’évaluation des fonctions, c’est pratiquement certain, et on débattra d’éventuelles réponses du SEJ à certaines mesures d’économies. Enfin, nous honorerons nos collègues qui prennent une retraite bien méritée en 2016.

On le disait, une importante assemblée à ne pas manquer.