A quoi servent les audits inutiles?

A quoi servent les audits inutiles?

Dans un questionnaire adressé à tous les enseignants, le Chef du DFS  annonce qu’il veut revaloriser la profession. Cela peut réjouir les  membres de la SPVal, même si ledit questionnaire est plutôt artisanal,  bizarrement ficelé et légèrement orienté. Depuis de nombreux mois, les  responsables de notre association partagent les soucis du Chef en  essayant de dessiner le costume de cette revalorisation.

Les mandats, confiés aux commissions permanentes de la SPVal, il y a bientôt deux ans, évoquaient  la recherche de pistes pour revaloriser la  profession. Rapidement, une proposition d’action  menée conjointement par l’exécutif de l’association  et l’organisation Eurofin Hospitality a été  déposée. Aujourd’hui, une juste impatience agite certains collègues et les pousse à quémander  quelques informations sur les suites données à  cet audit. Ne suspendez pas ici votre lecture, ce  billet vous expliquera comment l’inutile peut devenir profitable.

Un consultant, c’est quelqu’un qui vous emprunte votre montre pour vous donner l’heure. Cette boutade  largement répandue s’est rapidement effacée dans l’esprit des membres du groupe de travail.  Bien avant les conclusions dégagées, ils  étaient conscients de pouvoir rédiger sans assistance  certaines conclusions de l’enquête. Le  regard extérieur a eu le grand mérite de démontrer  que l’enseignant n’est que l’un des porteurs  d’une mission qui, pour réussir, a l’obligation  d’être partagée. Dans le rapport final, la communication et la création  de réseaux ont constitué le noyau des actions  à entreprendre. Le partenaire externe a proposé  des démarches, le comité associatif a choisi de les  traiter à sa manière en reprenant à son compte les  pistes proposées. Dès ce moment-là, des lignes  intéressantes sont apparues dans le paysage.  Une première action, confiée à la commission  pédagogique, a posé la première pierre d’un  colossal édifice à construire avec les parents. Le  premier contact avec ceux-ci lors de la réunion  collective de début d’année doit être particulièrement  soigné. L’enseignant doit s’approprier des vertus de communicateur, de facilitateur et de  partenaire. Les attentes des uns et des autres doivent se mesurer à l’aune des possibilités  offertes à l’école. Un document à l’usage des  enseignants pour mener ces réunions a été  rédigé. Il est encore perfectible et ne constitue  qu’un premier pas dans les actions à mener avec  les parents.  Un site internet totalement refait et intégrant certaines potentialités offertes par les réseaux sociaux a été le deuxième effort d’amélioration de la communication. Le travail dans ce domaine est loin d’être terminé. Il nécessitera encore  beaucoup d’énergie.  Un troisième chantier est en cours d’ouverture: le  partage de ressources entre collègues.

Plutôt que de partir à zéro en mettant en place une plateforme  d’échange créée de toutes pièces, une  observation attentive du paysage pédagogique nous a permis de découvrir des démarches pionnières d’utilisation des technologies de l’information.  L’une d’elles développait un concept  d’échange intéressant. Notre implication dans ce  projet a permis de structurer une bibliothèque  calquée sur les objectifs du PER. Cette collaboration avec une initiative privée déjà investie dans  l’une de nos écoles sera rendue publique prochainement. Sa mise en oeuvre requerra l’investissement  de nombreuses compétences présentes  chez les membres de la SPVal, l’approvisionnement de la banque de données représentant une  somme considérable de travail. Cette démarche  ne devra pas concurrencer les ressources mises à  disposition par l’animation pédagogique de la  HEP. Au contraire, elle devra s’articuler harmonieusement avec les propositions fournies par  l’institut de formation.  Le Comité cantonal est actuellement au travail sur  le développement d’un quatrième axe de communication.  Celui-ci prendra la forme d’une manifestation qui mettra en scène les actes d’éducation et d’instruction. Tout est encore à construire dans  cette entreprise intitulée provisoirement «Journée  de l’Education». Des informations régulières accompagneront la gestation de ce projet. 

Pour couronner le tout et pour donner une légitimité à l’ensemble, il est également prévu de réétudier les termes du partenariat avec le DFS. Des ponts ont été lancés dans ce sens, mais, pour ce cinquième chantier, la balle n’est pas en permanence  dans le camp de la SPVal.  

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