Mais que fait la SPG?

Mais que fait la SPG?

 

La réponse complète à cette question sera à découvrir dans le rapport d’activités qui doit vous arriver à la maison ces prochains jours. Un point d’actualité mérite toutefois d’être souligné: le cumul entre la rente d’encouragement au départ à la retraite (PLEND) et la rente pont, obtenu par la SPG appuyée par les autres forces syndicales. Il a un impact financier direct et concret pour les membres. L’occasion de rappeler que ce genre de victoire ne tombe pas du ciel, telle la pluie au printemps!

Le cumul des deux rentes, PLEND et rente pont ou rente complémentaire pour reprendre les termes de la loi, permet à chaque enseignant-e primaire partant en retraite anticipée cette année de gagner au moins une année de rente, soit l’équivalent de quelque 30’000 francs. Cette somme est à multiplier par deux ou trois selon la situation, pour quelqu’un qui travaillait à 100%, soit au final un gain qui se situe entre 30’000 et 90’000 francs. Champagne! C’est enfin la correction d’une injustice faite aux enseignant-e-s primaires, qui pendant trop longtemps n’ont pas pu bénéficier de cinq ans de rente pour départ anticipé à la retraite comme les autres fonctionnaires à l’Etat de Genève et comme le prévoit pourtant la loi. En effet, le PLEND cessait d’être payé à 62 ans, sans que rien ne vienne compenser le manque à gagner pendant deux ans pour les femmes et trois pour les hommes, soit jusqu’au début du payement de la rente AVS. C’était donc quatre ans de PLEND au lieu de cinq payés aux enseignant-e-s primaires au maximum, pour un départ à 58 ans. Cette injustice était particulièrement flagrante pour les femmes, parce que les hommes bénéficient de toute façon d’une rente de deuxième pilier majorée, payée à vie dès la cessation des rapports de service. Cette majoration compense tout ou partie du manque à gagner avec l’arrêt du PLEND dès 62 ans. Notons tout de même que cette majoration a fait l’objet d’une cotisation supplémentaire durant de nombreuses années, un tiers étant facturé à l’employé. Cette rente majorée qui sera intégrée dans les avoirs des personnes concernées lors du passage à la nouvelle caisse n’empêche pas les hommes de profiter du cumul. Tout cela a été gagné par les syndicats. Pour évidente qu’elle soit, cette correction n’en a pas moins été âprement négociée. Il aura fallu que la SPG demande à de réitérées reprises ce cumul, lors de nombreuses séances, aidée en cela par les délégué-e-s du Cartel pour enfoncer le clou dans tous les groupes de travail plus ou moins techniques où la question a été abordée. Sans doute n’obtient-on rien sans rien. Cette demande a même fait l’objet d’un marché: la SPG a accepté de signer l’accord de juin 2011, qui précisait les contours des résultats de la négociation sur la fusion des caisses, à condition d’obtenir ce fameux cumul le plus tôt possible. Finalement, il aura fallu attendre la votation du 3 mars 2013 pour que ce cumul soit possible sur cinq ans pour celles et ceux qui cessent leur activité cette année uniquement. En effet, l’avenir incertain du PLEND ne nous permet pas de nous prononcer pour la suite; si le cumul restera possible, ce ne sera sûrement plus sur cinq ans. C’est l’aboutissement d’un long processus dont les développements n’ont pas toujours été spectaculaires, mais néanmoins nécessaires. Pendant tout ce temps, l’observateur néophyte aurait pu se demander ce que faisait la SPG sur ce dossier. Les pas de fourmis discrets ne trouvent finalement leur visibilité que dans le résultat final. Ce travail de marathonien des délégué-e-s en commission doit être soutenu par chaque membre. C’est pour cela que l’assiduité lors des Assemblées est essentielle, de même que la présence aux manifestations. La SPG cherche des délégué-e-s pour les assemblées du Cartel et du SER, annoncez-vous! Que ce soit des sujets pédagogiques, tels l’enseignement des langues ou l’évaluation, ou des problématiques plus politiques comme les postes ou les retraites, les batailles sont lourdes, difficiles et nous avons besoin de l’appui de tous. A propos des retraites, le Cartel (et donc la SPG) se bat actuellement pour maintenir le PLEND aux conditions les plus intéressantes possible. Sans l’appui des collègues dans la rue ou dans les Assemblées, il est encore plus difficile de se faire entendre.

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