Des échanges constructifs

Des échanges constructifs

Au moment où nous écrivons ces lignes, les enseignant-e-s sont encore dans l’attente de leurs préavis d’évaluation de fonction. Pour la grande majorité, les choses paraissent claires. Pour d’autres, les appréciations sont encore complexes. Cette complexité crée souvent des incompréhensions, que l’on peut lever ou atténuer par des échanges constructifs

Récemment, le SEJ a été convié à des rencontres avec les responsables du dossier. Nous tenons à saluer ces initiatives. Le SEJ a pu développer ou réaffirmer certains principes fondamentaux pour lui. Des principes valables non seulement pour le domaine de l’enseignement, mais pour l’ensemble des employé-e-s de l’Etat. Il a pu aussi entendre que du côté des autorités, la volonté est de trouver les meilleures solutions possibles, des conflits ne présentant aucun intérêt. Premier principe défendu par le SEJ: dissocier la classification des fonctions de l’application de techniques salariales.

Par exemple, un-e enseignant-e primaire qui intervient dans une école secondaire doit recevoir un préavis le/la classifiant en classe 13 U, qui est attribuée à la fonction d’enseignant-e primaire. C’est à ce niveau qu’il/elle doit normalement enseigner. La façon de calculer son salaire pour son intervention au secondaire est une chose totalement différente. On lui attribue d’abord la classe secondaire (17), puis on lui retire trois classes pour recevoir le salaire de la classe 14. Il s’agit bien ici d’un salaire versé et non d’une classification.

Le poste occupé par l’enseignant-e ne peut l’être, par définition, qu’à titre provisoire, à moins que…, mais nous y reviendrons plus tard.

Second principe: les règles mises en place à travers la nouvelle évaluation des fonctions ne doivent pas permettre une révision de statut rétroactive.

Les enseignant-e-s ne se sont jamais auto- classé-e-s. S’ils/elles n’interviennent plus au niveau d’enseignement correspondant à leur formation, c’est aussi parce qu’ils/elles ont répondu à des sollicitations de l’école, de la division, de l’institution. Il faut tendre à revenir au poste répondant aux conditions d’engagement à l’époque.

Troisième principe: un-e employé-e intervenant dans un niveau supérieur à sa classification arrêtée normalement ne peut être rémunéré-e dans une classe inférieure à celle qui lui a été attribuée. Par exemple, un-e enseignant-e secondaire, sans MAES, qui se trouve à la tête d’une classe de soutien secondaire, se verra attribuer la classe 19 (enseignant-e spécialisé-e secondaire) puis retirer trois classes pour défaut de formation. Ça l’amènerait alors en classe 16. Mais comme sa fonction d’enseignant-e secondaire est classifiée en 17, il/elle ne pourra avoir un salaire inférieur à cette classe.

Il existe encore bien des situations particulières. L’objectif de ce billet n’est pas de les inventorier. La position du SEJ est connue des autorités. Nous en restons là. Pour l’instant.

Le SEJ a encore réaffirmé un autre principe, plus général: un-e employé-e de l’Etat qui occupe depuis plusieurs années (à définir) une même fonction ne doit pas être sanctionné-e aujourd’hui en raison d’un défaut de formation. Nous insistons, il n’y a pas eu auto-engagement, ni auto-classification par l’employé-e. Cette personne a rendu de réels services à son employeur. On doit ici procéder par une validation d’acquis ou offrir des formations complémentaires permettant à l’employé-e de se mettre à jour. Les exigences de ces formations complémentaires doivent forcément tenir compte de l’expérience acquise. Aujourd’hui, tant une procédure de validation des acquis que des formations complémentaires sont inexistantes et doivent être mises en place. Un préalable à toute retenue salariale.

Le SEJ a été écouté, espérons qu’il a été entendu.

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