Au début d’une nouvelle période administrative, il est certainement utile de  redéfinir la ligne qu’un comité d’association entend suivre. L’exécutif de la SPVal  s’est prêté au jeu et annonce la couleur.

Au-delà de la représentation de la base et du  relais de ses soucis, le comité SPVal veut assumer  une mission de cadrage. Avant de défendre une  ligne, il est important de bien la définir. Les lignes  qui suivent seront soumises à notre nouveau  Chef. Il convient maintenant de frotter notre vision  de l’école à la sienne. Au moment de l’embarquement,  il est important de débattre de nos valeurs,  de choisir nos caps pour que le vaisseau dans  lequel nous sommes tous embarqués emmène  enfants, enseignants, parents, responsables  administratifs et politiques sur la bonne route.

Relations avec l’employeur 

– Négociation des termes du partenariat en vue  d’une relation constructive avec le DFS. 

– Reconnaissance par l’Etat de l’engagement de la  SPVal dans les groupes de travail et dans ses  actions au service de l’école. 

– Exigence de mise en place d’un service RH  répondant au statut cantonal des enseignants. 

Loi sur l’école primaire LEP 

– Mise en place de conditions de travail adaptées  aux exigences de l’école d’aujourd’hui et de  demain. 

– Demande d’une loi qui va plus loin que l’implémentation  du concordat HarmoS dans notre canton. 

– Elaboration de grilles horaire permettant d’atteindre  les objectifs du PER. 

– Révision du cahier des charges des enseignants  des cycles 1 et 2. 

– Mise en application du passage de 33 à  30 périodes hebdomadaires pour un horaire à  plein temps.

– Reconnaissance des charges liées au titulariat  d’une classe. 

Défense d’une école ouverte à tous les enfants  et capable de prendre en compte les différences 

– Mise à disposition des ressources nécessaires à  une école qui prône l’inclusion. 

– Définition d’effectifs d’élèves par classes qui  permettent à l’école d’atteindre ses buts. 

– Mise en place de structures intégrées capables  de cadrer les élèves en passe de devenir ingérables. 

– Appui sur les positions définies par le SER,  notamment en ce qui concerne le code de déontologie  et le contenu du Livre Blanc. 

Mise en évidence de la singularité de l’école primaire  (1H à 8H) dans le parcours de formation 

– Reconnaissance des missions spécifiques de  l’école primaire dans la verticalité du parcours  des élèves. 

– Mise en place de règles cantonales en accord  avec les spécificités locales pour l’organisation  de l’école enfantine (1H et 2H). 

– Demande de révision de l’arrêté sur l’évaluation  du 21 juin 2011. 

Développement de stratégies de communication 

– Mise sur pied d’évènements valorisant la profession  enseignante. 

– Prise de contact avec les groupes politiques sur  les questions relatives à l’école. 

– Développement d’une politique d’information  aux membres par le biais du site internet, de la  revue Educateur et des médias. 

– Création d’une plateforme permettant les  échanges et la collaboration dans le domaine  pédagogique. 

Collaboration avec les organismes partenaires 

– Entretien de liens étroits avec l’institut de formation  des enseignants (HEP). 

– Collaboration avec l’Association des directeurs  de l’école primaire (AVDEP). 

– Coopération avec les autres associations d’enseignants  et la FMEP. 

Le début du mandat de notre Chef de département  a baigné dans la confrontation et le marquage  de territoire. Puissent les contacts à venir  amener un partenariat de qualité pour le bien de  l’école valaisanne.